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Where is my husband?

Dolorès Milton

Dolorès Milton
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12
Sam 9 Nov - 17:22


Dolorès & Joseph



where is my husband?

Une semaine. Il y a maintenant une semaine que je n'ai aucune nouvelle de mon Henry. Au départ, je ne me suis pas inquiété. Différente obligation pouvais amener mon époux à quitter le village quelques jours, particulièrement c'est dernier temps. Je savais très bien que le Van der Linde gang pouvais avoir fait appel à lui à tout moment. Même si la plupart du temps, il savait me laisser un signe, je ne me suis guère inquiété. Une affaire pressante ou discrète aurait très bien pu expliquer qu'il n'est pas eux le temps de m'aviser. Mais les jours ont passé et l'inquiétude est né peu à peu en moi. C'est donc pour cette raison que hier, je me suis rendu au camp afin de m'informer. À mon grand découragement, j'ai constaté qu'ils étaient eux aussi sans nouvelle de lui depuis la dernière requêtes qu'ils lui avaient adressé. Une certaine livraisons à faire qui n'avais vraisemblablement pas abouti. En tout cas, ils étaient sans nouvelle, et avaient donc conclu qu' Henry n'avais pas fait le travail. Pour qu'elle raison, ils n'en savaient rien. La panique a envahi mon fort intérieur, réalisant qu'il lui était peut-être arrivé quelques chose. Mais quoi? Une attaque? Un accident? Difficile à dire dans le monde hostile de la région. Et puis, avec notre nouvelle ''association'', les risques avait considérablement augmenté. Je ne peux qu'espérer que rien ne lui soit arrivé en lien avec tout cela, parce que si c'est le cas, je serais la seule responsable. Après tout, c'est moi que ma tante avait contacté.

Il y avait maintenant trois mois qu'elle était venu me voir. trois mois qu'elle m'avais parlé des Van der Linde gang. Trois mois que ma vie avais changé. Comment leur vision de ce monde n'aurais pas pu me séduire? Le rejet de ce système corrompu, leur vision anarchique, tout cela rejoint ce que j'avais enfoui  au plus profond de moi. Cette partie hurlante de moi même que j'avais apprise à ne plus entendre. Alors que ma tante dressait un portait de cette nouvelle vie qu'elle menait, cette partie de moi avait ressurgi. Hurlant à un tel point que je n'ai pas pu l'ignorer. Mon désir d'aventure, mon désir de vivre comme j'en avais envie et non comme une simple bonne femme au foyer. J'avais peur, et j'ai encore peur, je ne peux pas le nier. Mais maintenant que le premier pas est fait, je ne peux reculer.

Je suis donc là, à faire les cents pas dans ma cuisine. La soupe bouille frénétiquement, semblant vouloir me signifier qu'elle aurait besoin d'un coup de louche, mais j'ai la tête ailleurs. J’attends. À défaut d'avoir trouvé une quelconque solution, j'ai choisi de demander de l'aide à la dernière personne dont j'ai envie : mon père.

Alors que l'odeur de la soupe chaude envahi la pièce, la porte s'ouvre finalement, laissant apparaître le shérif. Je le fixe, d'un air grave. Je n'ai pas du tout envie de lui parler, mais il est clair qu'il a remarqué l'absence de mon époux. J'imagine que ne rien dire attiserais encore plus les soupçons. Normalement, mes enfants seraient déjà là, prenant place à table tout en attendant son arrivé. Mais ce soir, j'ai demandé à mon fils d'aller faire un tour avec sa sœur. «je dois parler avec votre grand-père.» Je n'ai pas eux besoin d'en dire plus. Mon garçon a un grand respect pour lui et a donc acquiescé à ma demande. Je suppose qu'il a du sentir mon inquiétude également. Je suis donc là, à fixer mon père, cherchant ce que je pourrais bien lui dire. Finalement, je me contente d'un simple :

«Père... Je dois vous parlez.»



(c)Cccrush

Joseph Russell

Joseph Russell
Messages :
100
Lun 11 Nov - 2:09


Where is my husband?
FT. @Dolorès Milton




Le soleil frôle en douceur les montagnes, s’y engouffrant peu à peu, prêt à laisser place à sa sœur, la lune. Les lampadaires projettent des rayons de lumières, qui viennent se déchirer sur les bâtiments et les passants, qui quittent le travail pour retourner dans le confort de leurs foyers. Les cheminées crachent déjà leur fumée et l’odeur de la nourriture s’est mélangée a celle du fumier. À travers le volet des maisons, les familles se mettent à table, faisant fit du brouhaha habituel de la ville.

Sa fidèle étoile accrochée au revers de sa veste, les pas de sa monture foulent la terre de cette rue qu’il connaît par coeur. Le regard vif, il guette la moindre anomalie susceptible de troubler sa ville, pourtant loin d’être paisible. Portant la main à son chapeau au passage des dames, il se pavane comme s’il était le maître de ces lieux. Puis, il dirige finalement son cheval, un peu à l’extérieur de la ville, sur cette terre qu’il a achetée avant de l’offrir à son beau-fils, Henry. Époux de son unique fille, à qui jamais il n’aurait du faire confiance.

À la mort de son épouse, il avait accueilli Joseph dans sa maison, mais n’était-ce pas la moindre des choses ? Après tout, cette maison, c’est lui qui lui avait offerte. Le quinquagénaire avait tout fait pour ce jeune homme, il l’avait accepté dans la famille et l’avait traité comme son propre fils. Pourtant, il n’avait pas hésité a le trahir et a humilier les Russell, en s’affiliant avec les Van Der Linde ! Le shérif maudissait le jour où il avait accepté de lui donner ta main. Cette ordure avait eu ce qu’il méritait, au bout du compte.

Poussant la porte de la maison, il s’y engouffre sans même prendre la peine de retirer ses bottes. La terre qui se répand sur le parquet ? Ce n’est pas son problème. Jetant son chapeau sur un meuble, il retire sa veste qu’il dépose au dos d’une chaise. Puis il se retourne pour te faire face. Ton air grave ne semble pas l’alarmer, il fronce pourtant les sourcils au moment où tu prend la parole. Le moment est donc venu ? Ton inquiétude pour Henry est-elle devenue trop lourde ?

Il tire une chaise de table, pour s’y asseoir, avant de se déchausser. La tête basse, jusque là, il la relève finalement pour croiser ton regard inquiet. Ça fait une semaine qu’Henry a disparu, et la vérité c’est que tu ne le reverras jamais plus. Évidemment il se garde de te faire cette réflexion, tout comme il se gardera de t’avouer qu’il est seul responsable de sa disparition. Un criminel dans la famille du shérif, mais à quoi s’attendait donc ce vaurien d’Henry ? Joseph n’avait eu d’autre choix que d’agir, et pour sauver la réputation des Russell, seuls les grands moyens avaient été envisageable. Valait mieux être veuve qu'être traîner dans la boue, n'est-ce pas ? À moins que le shérif ne s’en soit davantage fait pour sa propre réputation…

Son regard sombre dans le tiens, même son ton ne parvient pas à se montrer réellement empathique :

«Qu’est-ce qui s’passe, Dolorès?»

Heureusement que le mensonge fait depuis bel lurette parti de sa vie. C’est probablement ce qui lui permet de conserver un calme tout à fait exemplaire...du moins, lorsqu’il le désir.




(c)Cccrush

Dolorès Milton

Dolorès Milton
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12
Mar 17 Déc - 20:59


Dolorès & Joseph



where is my husband?

Normalement, le retour de mon père comme à chaque soir n'aurais pas manquer de m'agacer. Malgré les années, je n'ai jamais pu m'accoutumer à son manque de manière. Mais ce soir, la terre sur le parquet ou sa façon nonchalante de rentrer est le dernier de mes soucis. Il a pris place à table. J'ignore s'il est disposé ou non à m'entendre, mais avec lui, je n’espère pas obtenir son entière attention. Autant rêver. Je me contenterais donc d'avoir l'écoute qu'il a à m'offrir. Et peut-être quand entendant le nom de mon époux, il serra plus à l'écoute?

«Vous avez bien du voir qu'Henry n'est pas là... depuis maintenant 1 semaine. Enfin, si vous avez fait attention?»

Je prend une pause, prenant le temps de bien poser mes mots. Ce n'est pas le temps de se trahir ou de mettre mon père en colère.

«La vérité c'est que j'ignore où il se trouve. Notre fils également l'ignore ainsi que certain de ses amis à qui j'ai pu parler. Je ne sais pas si vous avez entendu quelques chose? Si vous savez quoi que se sois? Je suis inquiète père... Il n'a pas l'habitude de s'absenter aussi longtemps sans m'en aviser.»

Je soupir, venant prendre place en face de mon père à la table. Je le fixe, l'air absente. Dans ma tête, les pires scénario défile. Lorsqu' Henry a exprimé le désir de rejoindre les Van Der Linde gang, j'ai été la première surprise. Jamais je n'aurais cru que nous partagions cette vision de la société. Marié depuis tant d'années, nous croyions nous connaître par cœur. Mais il y avait bien quelques choses dont nous ignorions l'un de l'autre. Quelques chose de commun que nous n'aurions jamais osé nous avouer. Le destin nous a permis de nous dévoiler l'un à l'autre. Mais ce destin n'était pas le plus sécuritaire, nous en étions conscient. Malgré tout, s'il fallait qu'il soit arrivé quelques choses à mon Henry, je m'en voudrais pour le reste de mes jours. J'étais celle qui avait rejoint le groupe en premier. J'étais celle qui l'avais entraîné la dedans. Alors que mes pensés s'égare, mon père réagit finalement, me ramenant à la réalité.



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