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Like a ghost in your life

Amélia B. Russell

Amélia B. Russell
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Mer 20 Nov - 10:37


Like a ghost in your life
FT. @Joshep Russell




Encapuchonnée dans une longue cape d'un brun sombre, Amélia longeait d'un pas rapide les murs des commerces des rues de Valentine. Cela faisait bientôt six mois qu'elle avait fuit cette ville et tout ce qu'elle représentait, accompagnée de sa fille, pour rejoindre les idéaux du Van Der Linde Gang.

Les minutes s’égrainaient rapidement malgré l'empressement de la trentenaire. chaque seconde passée dans cette ville la mettait en très grand danger. Pourtant, il fallait qu'elle la voit. Qu'elle s'assure qu'elle se porte bien. En effet, trois mois plus tôt, Amélia était entrée en contact avec sa nièce, Dolorès Russell, afin de lui toucher deux mots au sujet de cette nouvelle vie qui s'ouvrait désormais à elle, et lui dire qu'elle pourrait elle aussi changer sa condition de femme si elle décidait de fuir.

Le visage dissimulé par l'épais tissu et ses cheveux sombres noués en arrière, la jeune femme était méconnaissable pour quiconque ne la cherchait pas. Cependant, en décidant de fuir, Amélia avait provoqué la colère de son époux qui n'avait rien trouvé d'autre que de lancer un avis de recherche pour elle, sous sa véritable identité et avec son visage découvert : Amélia Braitwaite Russell. Ainsi, il l'avait exposé délibérément aux dangers des chasseurs de primes et de tous ces voyous avides d'or et de bagarres.

Ses pensées s'entremêlaient depuis que Dolores lui avait envoyé cette missive en début de semaine stipulant qu'Henry, son mari, était porté disparu depuis peu. Etait-ce de sa faute ? Quelqu'un avait-il eu connaissance du fait qu'elle était venue trouver sa nièce pour lui parler du Gang ? Où bien... Etait-ce un coup de Joseph et de Wesley, qui avaient fait exécuter le père d'Amélia par pures représailles de sa fuite ? Ces deux hommes avides de pouvoir étaient capables du pire. Mais sans preuve, l'esprit de la jeune femme ne pouvait s'arrêter sur un fautif : peut-être qu'Henry, sous ses airs de bons garçon, traînait lui aussi dans des affaires plus ou moins sombres, comme la plupart des gens pour gagner un peu d'argent supplémentaire ? Peut-être avait-il été agressé par des bandits au cours d'un déplacement à cheval ? Le pauvre homme pourrissait peut-être dans un fossé, dépouillé de ses objets de valeurs et dévoré par les lynx et les rats ?

A ses pensées, Amélia frissonna. Henry était un homme un peu en avance sur son temps, dérangé par la condition actuelle des femmes. Elle l'appréciait pour ses valeurs et la manière dont il traitait sa nièce. Lui savoir une telle fin ne la laissait pas insensible.

Enfin, au détour du mur marquant le coin du Saloon, les yeux bleus marines de la brune se posèrent sur sa nièce. Le visage légèrement creusé, le regard fatigué, elle avait peut-être perdue quelques kilos, mais elle semblait tout de même en bonne santé. Inquiète, exténuée, mais vivante. Amélia allait s'approcher discrètement pour échanger quelques paroles avec la femme lorsqu'un objet brillant réfléchit les rayons du soleil couchant dans ses yeux. Son coeur se figea et elle crut tomber. Joseph ! Ce qui venait de l'éblouir était en réalité l'étoile du shérif qui avait redirigé la lumière dans son regard.

Ni une ni deux, Amélia tourna les talons, dérapant dans la boue du bas-coté. Sa capuche glissa vers l'arrière, dévoilant ses beaux cheveux noirs ondulés. Les doigts de la jeune femme tenaient fermement la carabine qu'elle portait en bandoulière partout avec elle. Elle ferma les yeux un bref instant, priant pour que les yeux de l'homme ne l'ait pas repéré. Il fallait qu'elle retourne à sa monture pour quitter cette ville de malheur, et vite ! Venir avant que le soleil ne se couche avait été une belle bêtise.






(c)Cccrush

Joseph Russell

Joseph Russell
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Jeu 21 Nov - 6:24


Like a ghost in your life
FT. @Amélia B. Russell




Ses bottes foulent la terre battue des rues de Valentine. Son chapeau enfoncé sur sa tête, il sifflote un air joyeux tout en gardant un œil avisé sur ce qui ce passe autour de lui. Joseph adore se balader dans toute la ville, comme si elle n’appartenait qu’a lui. La tête haute, un sourire arrogant ne semble pas vouloir se détacher de son visage. Le soleil réchauffe cette journée fraîche qui a plutôt bien commencé pour le quinquagénaire.

Un arrêt devant l'étale du boucher et voilà que ses doigts poussiéreux n'hésitent pas à tripoter la viande d'un lièvre. Le vendeur aurait normalement lancé un regard noir à tout individu traitant ainsi la marchandise, mais il n’ose pourtant rien dire. Peut-être parce qu’il s’agit du shérif ? Le bruit des pièces d'or que l’homme de loi jette sur le comptoir a fait sursauter le marchand, qui ose a peine le regarder dans les yeux. Cette attitude plaît particulièrement à Joseph, qui dépose la carcasse sur son épaule, se souciant peu de tâcher les vêtements que sa fille devra nettoyer. Il continue son chemin sans même un regard ou un remerciement.

Alors qu’il se dirige droit vers la maison familiale, ta silhouette attire soudain son attention. Tournant le regard, il n’a le temps que de voir ta capuche s’envoler et dévoiler cette masse de boucle noirs, qui lui semblent étrangement familière. Est-ce vraiment toi ? Ici, à Valentine ? Il n’a d’autre choix que de s’en assurer. Son approche est rapide, discrète, et silencieuse.

Il s'avance vers ta silhouette, s’approchant si près que la pointe de son revolver entre en contact avec ton dos. Plaqué derrière toi, il n’a pas remarqué que ta main est posé sur ton arme, peut-être même es-tu entrain de le viser en ce moment ? Un sifflement faussement impressionné s'échappe de ses lèvres.

«Putain, à croire qu’t’as plus de couilles que ton mari !»

Toujours dans ton dos, il approche sa tête de la tienne, si près que tu peux sentir son souffle dans ta chevelure. Il murmure d'un ton presque inquiétant :

«Bordel, qu'est-ce qui peut bien attirer une si jolie brebis droit dans la gueule du loup ?»

Son arme glisse alors le long de ta colonne, pour terminer sa course sur ta croupe.

«Avoue que t’avais envie que j’te choppe…»

Il presse son corps un peu plus contre le tiens.

«Depuis quand tu rêve de c’moment, p’tite cachottière ?»

Il laisse échapper un ricanement.

«Bang sang, si tu voyais ta tronche !»

Puis voilà qu’il éclate d’un rire bien gras, se moquant visiblement de toi et de ce malaise qu’il espère avoir provoqué. Sur de lui, il est convaincu t’inspirer une telle crainte que tu n’oseras pas tenter quoi que ce soit. Il a baissé sa garde, te sous-estimant un peu trop. Le regrettera-t-il ?




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Amélia B. Russell

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Jeu 21 Nov - 10:16


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FT. @Joseph Russell




Une petite voix dans l'esprit d'Amélia, pure représentation de son instinct de survie, lui hurlait de fuir. Le moindre de ses muscles était tendu à en être douloureux. Son souffle s'était coupé alors que son coeur battait la chamade dans cette attente infernale. Elle n'avait pas croisé son regard... Ses yeux n'avaient pas rencontrés les siens...

Les pensées en ébullition, la jolie brune comprit qu'il n'y avait que deux évolutions possibles à sa bêtise de se pointer en ville : premièrement, Joseph, fier comme un paon, passait à côté d'elle sans même la reconnaître car les gestes précipités de la jeune femme n'avaient pas attirés son attention. Secondement, il était en ce moment en train de se diriger vers elle, prêt à la jeter au cachot ou même pire...

Tétanisée, faisant dos à la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux, Amélia étouffa un cri en sentant cet objet métallique froid et dur le long de sa colonne vertébrale. Joseph venait d'envoyer bouler d'un vulgaire coup de botte son alternative numéro 1. Elle allait mourir aujourd'hui.

Tout prêt, si prêt, il prit alors la parole : «Putain, à croire qu’t’as plus de couilles que ton mari !». Son ton était arrogant et aussi étrangement que cela puisse paraître, sa voix bourrue rassura la jeune femme : devant un homme aussi peu évolué spirituellement, elle avait forcément une chance de s'en sortir vivante. Sans un mot, Amélia le laissa continuer son numéro, la main serrant fermement la crosse de sa carabine. Plus de couilles que son mari ? Bien sûr que cette phrase, aussi grossière soit-elle, était vraie : sinon, elle n'aurait jamais eu le cran de partir.

«Bordel, qu'est-ce qui peut bien attirer une si jolie brebis droit dans la gueule du loup ?» Faisant glisser son arme le long du dos de la jeune femme, jusqu'au galbe de son postérieur pourtant bien dissimulé dans sa cape, il continua d'une voix beaucoup plus suave ; voix qu'Amélia prit pour emprunte de désir. Le souffle de l'homme dans sa chevelure, tout près, si près de son oreille, la fit frissonner de dégoût. Tout comme la sensation de son corps pourtant musculeux contre le sien, bien plus frêle. «Avoue que t’avais envie que j’te choppe… Depuis quand tu rêve de c’moment, p’tite cachottière ? Bang sang, si tu voyais ta tronche !» finit-il dans un rire supérieur.

A ce moment, la brune n'avait plus peur. Par sa tirade aussi macho que glaçante, Joseph venait de réveiller la partie rebelle et combattante de l'épouse de son frère. Mauvaise idée.

D'un léger mouvement d'épaule, Amélia repoussa la main de l'homme qui la maintenait dos à lui. Les yeux brillants d'une colère farouche, elle se retourna lentement, dévoilant ainsi son visage au shérif. Sa cape couvrait toujours sa carabine, mais elle était bien trop prêt de son assaillant pour pouvoir prendre du recul assez rapidement et le mettre en joue avant que celui-ci ne tire.

«Ne t'avise plus jamais de poser tes salles pattes de salopard sur moi Joseph.»

Siffla Amélia d'un ton sec entre ses dents alors que ses doigts lâchaient la crosse de sa carabine pour se refermer avec toute la force du désespoir sur le manche de son poignard, glissé à sa ceinture.

«Laisse moi partir, ce n'est pas ton combat.» continua-t-elle sur le même ton, espérant être suffisamment sure d'elle pour le distraire davantage.

La jeune femme avait raté l'ouverture provoquée par le rire de l'homme. A présent, il ne semblait plus rire du tout... Mais avait d'en venir à la violence, il avait fallu qu'elle tente de le raisonner une fois de plus, même si elle savait que c'était peine perdue. Alors, elle dégaina discrètement son poignard, attendant le moment opportun auquel elle pourrait le frapper suffisamment fort avec le bois de l'objet sur la tempe pour s'en dégager et partir en courant.




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Joseph Russell

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Ven 22 Nov - 19:22


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FT. @Amélia B. Russell




Plaqué à toi, Joseph est convaincu d’avoir le dessus sur ta personne, peut-être parce qu’il n’a pas vu ton arme, ou encore parce qu’il sous-estime les femmes. Heureusement, les passants n’ont pas semblé remarquer le petit manège, qui se trame entre vous deux; bien que le shérif ne s’en soucierait guère. Attirer l’attention n’a jamais été un problème pour lui.

Tu repousses alors sa main pour te retourner, osant maintenant lui faire face. Ton regard plein de mépris le surprend presque, alors que tu lui interdis de te toucher a nouveau. Lui, qui s’attendait à lire de la frayeur dans tes yeux, ne semble pourtant pas déçu de constater cette férocité qui t’habite. Même qu’un sourire arrogant s'affiche sur son visage.

«Putain! C'est qu'elle est farouche la d'moiselle! J'comprend pourquoi vous n'avez eu qu'un gosse ! À moins que l’vrai problème vienne du côté de Wesley...»

Il fronce les sourcils, comme s'il réalisait soudain quelque chose. Puis le shérif prend un ton moqueur :

«Oooh bordel, mais tout c'temps c'était ca l'soucis ? La dame n’est pas satisfaite ? Mais fallait m’en parler, ma pauvre p’tite chérie.»

Il lève un bras, comme pour se présenter fièrement à toi.

«J’étais là !»

Un nouvel éclat de rire se fait entendre. Oh ce n’est pas qu’il aurait réellement tenté de te séduire s’il en avait eu la chance, non, il cherche plutôt à te mettre mal à l’aise, voir même t’humilier. Se sentir supérieur aux autres, il adore ça ! De même qu’il ne peut s’empêcher de jurer ou de faire des sous-entendus salaces.

Sa crier gare, son sourire disparaît et il devient plus sérieux. Parce qu’il a beau aimer jouer avec ta patience, il faut bien en venir aux faits.

«Tu veux la vérité ? C'est que la tronche du frangin me r'vient pas non plus...»

Il hausse les épaules, démontrant ainsi une attitude plus insouciante. Effectivement Wesley et lui n’ont jamais été très proche, même qu’une rivalité fraternel s’est toujours montré présente entre eux. Rivalité, qui frôle parfois la haine. Si Joseph lui a offert le poste d’adjoint du shérif, c’est davantage pour prouver une fois de plus sa supériorité, ainsi que l’avoir à l’œil. Parce qu’il préfère avoir cet imbécile près de lui, là où il a l’impression d’avoir un certain contrôle sur ses actes. Ce petit jeu dure depuis leur enfance, peut-être parce qu’ils n’ont jamais été traités équitablement. Le sentiment de supériorité de Joseph n’est pas apparue soudainement, c’est le résultat d’un traitement de faveur qu’on lui a accordé durant de nombreuses années. Il poursuis, entrant finalement dans le vif du sujet :

«Mais bordel, courir après les criminels, ça, ça m'fait bander ! Du coup j'vois pas pourquoi j'te ramènerait pas dans ma cellule…à moins que...»

Il fronce à nouveau les sourcils, réfléchissant pendant un court moment. Puis voilà qu’il se penche encore sur toi, un demi sourire sur les lèvres.

«Tu t’planques sûrement quelque part, non ? Une fille d’la ville comme toi, ça survirait pas toute seule dans la putain d’foret !»

Son sourire dévoile une rangé de dent parfaitement blanches et il relève fièrement la tête, comme s’il venait de démasquer ton plus grand secret.

«T'as rejoins un groupe, peut-être ? T’as rencontré des types peu fréquentables ? Parce que j'serais prêt a t'ficher la paix contre quelques info bien juteuses.»

Le quinquagénaire te fixe du regard, comme s’il te proposait le deal du siècle. Si tu tiens tellement à ne plus revoir la tronche de ton époux, tu n’as qu’a coopérer, après tout. N’est-ce pas une excellente proposition ?




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Amélia B. Russell

Amélia B. Russell
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Ven 22 Nov - 21:06


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FT. @Joseph Russell




Malgré la silhouette imposante du shérif plaqué contre la sienne, Amélia reprit rapidement contenance. Il était stupide... C'était un homme peu évolué... Mais il ne la tuerait pas sans raison. C'était un homme de loi, elle était recherchée, il était corruptible. Elle était une femme. Il détestait son frère, elle ne le portait pas réellement dans son coeur non plus.

Les yeux de la brune suivirent brièvement celui de Joseph. Malgré la scène étrange qu'ils étaient en train de vivre, personne ne s'était rendu compte de rien. Ce moment de temps n'imprégnait aucune mémoire, à l'exception des leurs.

Lorsqu'Amélia se dégagea de l'étreinte de l'homme d'un mouvement d'épaule, le regard presque surprit du représentant de la loi la fit brièvement sourire. Il la terrorisait intérieurement, mais la femme était trop revêche pour s'en soucier maintenant. Alors, il sourit. S'il trouvait la situation cocace, tant mieux pour lui. Elle, elle n'avait pas beaucoup de temps à perdre.

Lorsque l'homme parla, l'épouse en fuite leva les yeux au ciel en déposant la pomme de sa main sur le torse du shérif pour le repousser tranquillement et ainsi le sortir de son espace personnel.

«Es-tu réellement toujours obligé d'être si vulgaire, Joseph ? Quand est-ce que vous cesserez, Wesley et toi, de jouer à celui qui a la plus grosse ? Parce que bizarrement, aucune de vos deux entrejambe ne m'a jamais fait rêver... Peut-être que la nature ne vous a pas gâtée... C'est sans doute génétique puisque vous êtes du même sang.»

Toujours avec ses allusions salaces... Il n'avait vraiment pas changé. Alors, Joseph se présenta comme le sauveur, l'homme idéal avec lequel elle aurait du coucher. C’en était trop, Amélia se mit a rire, moqueuse. Relevant le menton, prête à en découdre avec son beau-frère, Amélia poursuivit d'un ton encore plus provocateur.

«Ne t'en fais pas pour moi Joseph, ma main droite m'est d'un énorme recours depuis que je suis mariée.»

Enfin, la discussion se réorienta sur le véritable problème : Wesley. Oh ça, Amélia savait que les deux frangins ne s'entendaient pas. La rivalité entre eux était palpable à des kilomètres à la ronde. Encore aujourd'hui, en l'instant (aussi désagréable soit-il) la jeune femme pouvait la sentir planer dans l'air.

«Cette déclaration me remplie de joie. Nous nous sommes enfin trouvé un point commun.» répondit simplement la brune en cherchant des yeux une sortie de secours pour s'enfuir.

Amélia se reconcentra sur son beau-frère lorsqu'il fit mention de ce qui le faisait bander : la chasse aux criminels. Elle serra les dents... La voila dans de beaux draps... Soit elle se tapait Joseph, soit elle balançait sa nouvelle famille, soit elle purgeait sa peine au risque d'être par la suite séquestrée par Wesley. Ou tuée.

«Je euuuh... Non, je suis avec Lillian.»

Erreur. Elle baissa les yeux en se mordant anxieusement la lèvre inférieure dans une mimique qui rendait le tout plutôt diablement sexy, à son insu.

«Je ne peux rien te dire sur un potentiel groupe de hors la loi pour la simple raison que... Je n'en ai pas rejoins. J'ai entendu des rumeurs par ci par là sur les routes, mais... Rien de bien concret.»

Du coin de l'oeil, elle aperçut son époux tant redouté sortir du saloon. Prise de panique, elle recula précipitamment.

«Joseph, je t'en prie, laisse moi partir. Tu ne peux pas faire plus beau pied de nez à Wesley. »

D'un geste vif, elle replaça son capuchon pour dissimuler son visage et ses cheveux d'un noir ébène. Il fallait qu'ils continuent cette discussion ailleurs... Il fallait qu'elle s'évapore... En voyant son mari venir dans leur direction, bien qu'il ne semblait pas les avoir vus, elle fut prise de panique et tourna les talons, partant en courant dans la petite ruelle étroite entre l'étale du boucher et le magasin de munition.




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Joseph Russell

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Dim 1 Déc - 6:42


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FT. @Amélia B. Russell




Là, fier comme un loup qui a enfin planté ses crocs dans la chair du cerf, il te regarde tout en te narguant. Ici, c’est sa ville et il s’y sens parfaitement à l’aise, peut-être même trop. Le shérif Russell s’est toujours considéré au dessus de la loin, et ses méthodes ne plaisent pas toujours à la population. S’il supporte la mentalité du gouvernement actuel, c’est uniquement pour s'attirer ses faveurs. Parce qu’en réalité la seule chose qui compte véritablement pour Joseph, c’est lui-même, et personne d’autre.

Ta main s’est posé sur son torse, pendant un instant il a cru que tu cherchais à embarquer dans son petit jeu, mais tu te contente de le repousser en douceur. Une moue exagérée apparaît sur son visage, faisant fit d’être déçu par tes paroles.

«Putain, tu m’brises le coeur, chérie ! Si seulement tu savais c’que tu manques. La nature a peut-être pas gâter ton époux, mais j’t’assure que c’est loin d’être une histoire de famille !»

Il ricane encore, comme si rien de l’atteignait vraiment. Du moins, pour l’instant. Le quinquagénaire t’annonce ne pas particulièrement bien s’entendre avec son frère, comme si tu n’étais pas déjà au courant. Évidemment que tu as été témoin de cette concurrence, qui ne semble jamais vouloir prendre fin. Tu n’as pas tord, il s’agit bien d’un point que vous avez en commun, mais est-ce que cela suffira à convaincre Joseph de te laisser partir ?

Pour l’instant il affiche toujours ce large sourire plein d’arrogance, comme s’il maîtrisait parfaitement la situation. Mais lorsque tu prétends être seule avec Lillian, son sourire disparaît et il scrute ton regard, à la recherche d’une faille pouvant trahir le mensonge. Ton regard anxieux et ce mordillement de lèvre semble l’amuser, comme s’il venait de te battre au poker.

«Foutaise ! Deux gonzesses seules dans la foret ? Vous auriez déjà crevé d’faim ! Y a sûrement quelqu’un qui vous aide. Il sait qu’la complicité lui vaudra un séjour en taule, lui aussi ? Ta trouvé quelqu’un pour remplacer ta main droite, p’tete ?»

Il fait encore un pas vers toi, comme pour t’intimider à nouveau. Tes explications lui passe par dessus la tête, il ne croit visiblement pas un mot de ce que tu racontes. Sa misogynie vient forcément le conforter dans l’idée qu’une femme ne peut survivre ainsi dans les bois, sans homme à ses côtés. L’avis de recherche qu’a lancé Wesley serait-il fondé en fin de compte ? Aurais-tu fait de son frère un homme cocu ? Étrangement cette idée l’amuse au plus haut point. Alors qu’il allait t’adresser un nouveau sourire, son regard suis le tiens, en direction de ton mari, qui passe par là. Il fronce les sourcils, alors que tu le supplie de la laisser partir. Visiblement il n’est pas du tout convaincu.

Puis voilà qu’après avoir réajusté ton capuchon, tu lui tourne les talons ! Il ne manque évidemment pas de te poursuivre jusque dans la ruelle étroite. Son visage est soudain déformé par la colère et c’est d’un geste brusque qu’il t’agrippe à la gorge, avant de te plaquer contre le mur du bâtiment. Son visage est à deux pouce du tiens, et il serre ta gorge de façon à t’empêcher de respirer alors que son regard noir ne quitte pas le tien.

«J’te conseille de pas essayer d’me filer entre les pattes...»

Cette fois, il ne cherche plus à rire, il n'a pas du tout apprécier de te voir lui tourner les talons. Si tu n’as toujours pas cherché à te défendre, il relâchera son étreinte pour te permettre à nouveau de respirer...et de parler si tu en as toujours le désir.




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Amélia B. Russell

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Dim 1 Déc - 11:00


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FT. @Joseph Russell




En tournant les talons, Amélia avait déclenché une belle grosse colère chez son beau-frère. Pourtant, même plaquée ainsi au mur, elle avait au moins la satisfaction de ne plus s'exposer aux yeux de son époux qui, n'ayant rien remarqué, avait du poursuivre sa route paisible dans la rue principale.

Les mains fermement serrées autour de son cou délicat, Joseph semblait fichtrement en rogne contre elle. Il l'avait plaquée violemment contre cette palissade et le dos de la jeune femme la faisait souffrir, mais pas autant que ses poumons privés d'air. Suffoquant, elle avait placé ses doigts délicats sur les mains rêches du shérif et, étouffant, elle le fixait avec des yeux ronds où brillaient une pointe de terreur.

L'homme était plus grand qu'elle, et ses pieds touchaient donc à peine le sol. Elle essayait de se débattre, de griffer le dos de ses mains sales avec ses ongles, jusqu'au sang, mais sans aucun point d'appuis, la tâche était compliquée.

Son visage, fermé et noir, était si près de celui de la jeune femme qu'elle parvenait à en voir tous les détails, malgré ses yeux qui se paraient de larmes. La panique tétanisait le moindre de ses muscle... Et s'il découvrait la vérité ? En se limitant au regard, il y avait une chance que son oeil ne repère pas ce détail.

Mais s'il touche le corps de la jeune femme, si ses mains rougies du sang de ses victimes effleuraient sa peau si douce, si elles s’immisçaient sous ses vêtements... Il saurait. Il découvrirait alors le plus grand secrêt d'Amélia : elle portait en elle un nouvel enfant depuis près de 3 mois, et son ventre habituellement si plat commençait à s'arrondir.

De sa voix rocailleuse, l'homme lui fit part d'un conseil d'amis : ne pas tenter de lui filer entre les pattes. Etant donné qu'Amélia pouvait à peine respirer, que son esprit commençait à s'embrumer, elle n'irait de toute façon pas loin.

«Jo.... Seph» parvint à souffler la femme, de plus en plus faible.

Il fallait qu'il la laisse inspirer, sinon elle ne tarderait pas à perdre connaissance. Les protestations de la brunes se faisaient de plus en plus légères, de plus en plus faibles.

Soudain, il relâche la pression. Légèrement. Amélia parvient désormais à aspirer bruyamment de plus grandes bouffées d'air et, malgré ses poumons en feu, privés d'oxygène trop longtemps, elle saisit l'opportunité. La très jolie demoiselle fixa intensément le shérif, plantant son regard de braise dans le sien. Elle inspira et lui cracha au visage.

Se geste le surprit-il ? Elle n'en avait aucune idée, mais l'espace entre leur deux corps augmenta suffisamment pour lui permettre de relever son genoux avec toute la force du désespoir. Où est-ce qu'elle le toucha ? Elle n'en avait aucune idée. Amélia espéra de tout son être avoir atteint les roubignoles. Son genoux s'était cogné à ta chair, mais serait-ce suffisant pour te faire lâcher ?





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Joseph Russell

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Mar 3 Déc - 0:16


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FT. @Amélia B. Russell




Le prédateur retient sa proie, comme s’il a déjà gagné la bataille. Pourtant, tu es toujours bien vivante et peut-être bien plus rusé qu’il ne peut l’imaginer. Le shérif semble se délecter de cette terreur qu’il peut enfin percevoir dans ton regard. Il s’en mord les lèvres, comme émoustillé par cette sensation de pouvoir qui s’empare de tout son être. À croire que cette méchanceté est toujours restée présente chez les Russell. Il faut avouer que son père, le précédent shérif, était loin d’être un enfant de coeur également. Est-ce le pouvoir qui leur a tous monté à la tête, ou les gênes sont-ils en cause ? Impossible de réellement le savoir.

Ta vie est entre ses mains et il lui suffi de serrer un peu plus fort, un peu plus longtemps, pour voir la lividité gagner tes jolies yeux qui bouillonnaient de rage il n’y a encore qu’un instant. Tes doigts se sont posés sur ses mains, pour essayer de les griffer, mais il s’en soucis bien peu. De toute façon, tu n'y parviens pas vraiment.

Avoir ainsi ta vie entre ses mains lui fait plaisir, tu ne peux que le constater, puisqu'il ne semble même pas vouloir s'en cacher. Quel genre de shérif agit ainsi ? Lui qui pourtant hurle contre la corruption et les abus de pouvoir. L'image qu'il semble obstiné à ce donner, n'a absolument rien à voir avec la réalité. Joseph n'a rien d'un homme bon.

Heureusement pour toi, le quinquagénaire n’a pas l’intention de te laisser mourir de la sorte. Son étreinte s’adoucit, sans pour autant te libérer totalement. Puis, contre toute attente, après t’être époumonée bruyamment; tu lui balance un crachat en plein visage. Il ne réagit pas immédiatement, mais son regard devient plus noir et une grimace déforme à nouveau son faciès.  Alors qu’il allait enfin réagir, une vive douleur s’empare de son entrejambe. Il vient de recevoir ton genou en plein dans les parties !

Un hurlement s’échappe de sa bouche, il te relâche, fais un pas vers l’arrière, et se penche comme si ça pouvait contrer la souffrance.

«Arggg ! Salope !»

Hurle-t-il, fou de rage. Puis, d’un geste impulsif, toujours à moitié penché, il fonce sur toi, espérant ainsi te faire tomber à la renverse. S’en prendre à une femme ne le dérange pas le moins du monde. Sa propre épouse, ainsi que sa fille unique n’ont pas eu la vie facile elles non plus. Des hommes comme les Russell, il y en a beaucoup trop dans cette époque mouvementé. Si les esclaves se sont rebellés, il y a 34 ans, c’est maintenant au tour des femmes de crier à l’injustice.

Fonçant droit sur toi, il espère te faire tomber dans la bout, mais peut-être seras tu plus rapide que lui ?




(c)Cccrush

Amélia B. Russell

Amélia B. Russell
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Lun 9 Déc - 11:16


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FT. @Joseph Russell




Oups... Sensiblement, son coup de genoux avait porté... Elle venait de frapper son beau-frère dans les bijoux de famille. Et ça n'augurait rien de bon. Sous la surprise et la douleur, Joseph la lâcha et se plia en deux tout en grommelant.

L'air entra enfin de nouveau dans les poumons de la jeune femme. L'oxygène la brûlait, lui arrachant quelques larmes. Elle inspira longuement, reprenant son souffle. Déboussolée, la future maman toussa, perdant ainsi de précieuses secondes de fuite.

Reprenant enfin quelque peu ses esprits, la jolie brune agrippa la cross de sa carabine et la pointa vers le shérif. Au même moment, celui-ci poussa un cri rageur en se jetant sur elle, toujours incliné vers l'avent à cause de la douleur. Malgré son handicap temporaire, l'homme avançait rapidement, mué par la rage qu'il lui portait.

Amélia retint son souffle et le visa. «RESTE OU TU ES !» hurla-t-elle, le doigt sur la détente.

Sa main tremblait. Les yeux encore humides de larmes, elle avait du mal à fixer son regard suffisamment longtemps pour pouvoir le viser réellement avec précision.

Trop tard. L'homme se ruait vers elle et la jeune femme n'eut que le temps de se décaler in extremis sur le côté. Elle évita ainsi le gros de la charge, mais l'épaule de l'homme la percuta tout de même de plein fouet et la propulsa au sol.  

Le choc de son dos contre la terre dure lui coupa une nouvelle fois le souffle, lui arrachant un cri de douleur. Avec l'impact, son doigt se contracta contre son grès sur la détente et le coup de feu partit, la faisant sursauter.

La balle atteint-elle Joseph ? "OUI" ou se perd-t-elle dans le vide ? "NON"

« Mon Dieu ! » lâcha la jeune femme en roulant sur le côté avec difficulté. Elle chercha à se redresser, une main sur son ventre arrondi comme pour s'assurer que sa progéniture allait bien. Le bruit avait été assourdissant et ses oreilles sifflaient. Où était donc Joseph ? Parvenant enfin à se sortir de la boue, la jeune femme mordit sa lèvre lorsque ses yeux virent enfin son beau-frère. L'avait-elle touché ou était-ce un leurre pour l'attraper plus facilement et lui faire payer son insubordination ?




(c)Cccrush

Purgatory

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Lun 9 Déc - 11:16
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Joseph Russell

Joseph Russell
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Dim 15 Déc - 2:43


Like a ghost in your life
FT. @Amélia B. Russell


Grommelant toujours sous la douleur, Joseph est si fou de rage, qu’il ne semble plus conscient de ce qui l’entoure. Tu as levé ton arme sur lui, et il ne l’a même pas remarqué. Se précipitant sur toi avec la ferme intention de te renverser, il ne t’entend pas lui ordonner de rester sur place. Ce qu’il aurait évidemment du faire.

Tu t’es écarté de sa route, mais il est tout de même parvenu à te faire perdre l’équilibre. Voilà que tu tombe de tout ton poids sur le sol. Un bruit sourd se fait entendre : un coup de feu a retenti dans la ruelle de Valentine. Sous le choc, le shérif s’est effondré à tes côtés, ne comprenant d’abord pas ce qui vient de se passer.

Le coup de feu a attiré l’attention des citoyens, qui n’arrivent pourtant pas clairement à discerner d’où provient le bruit. Ils ne tarderont toutefois pas à vous tomber dessus.

Toujours au sol, Joseph tente de se redresser, lorsqu’une douleur aiguë lui traverse l’épaule. Portant instinctivement une main à celle-ci, ses doigts se retrouvent tâchés de sang et il réalise ce qui vient de se passer.

«Bordel de merde ! Tu m’as tiré dessus ?!»

S’exclame-t-il, absolument consterné. Jamais il n’aurait cru que tu avais ce courage en toi...ou cette maladresse. Le quinquagénaire se traîne dans la terre et tente de se relever à son tour. Se roulant sur le dos pour te faire face, tu peux constater que son sang se mêle à la boue. Sa main est restée pressé sur sa blessure. Alors qu’il aurait du être fou de rage, un sourire se dessine pourtant sur son visage et il laisse échapper un rire sinistre.

«Putain, j’arrive pas à y croire...»

Il se mord la lèvre inférieure, à croire que la situation lui procure un véritable plaisir malsain. Son regard se plante dans le tiens, et tu n’arrives pas à déterminer s’il est amusé ou frustré. Peut-être est-ce un mélange des deux ? Il vient alors s’asseoir contre le mur juste en face de toi, grimaçant de douleur à chaque mouvements.

«Bon sang, tu viens d’commettre une belle erreur, chérie.»

La tête penché tout contre la muraille et il te fixe toujours du regard, avant de poursuivre sur un ton très provocateur :

«Ben allez, qu’est-ce que t’attend pour me buter, hein ? C’est ca qu’tu veux non ? Va-y ! Te gêne pas ! Fait moi éclater la cervelle ! Mais dépêche toi avant qu’la foule débarque !»

Il fait mine de tendre l’oreille, et son ton deviens moqueur.

«Oooh putain d’merde, j’crois qu’il est trop tard pour toi, ma belle. Tu les entends pas arriver de partout ?»

Il tourne la tête en direction des bruits de pas, qui se font effectivement entendre. Un sourire déforme le visage du shérif, alors que contre toute attente, il t'ordonne :

«Range ton joujou, pis aide moi à m’relever...mais surtout ferme ta putain d’gueule !»

Son ordre laisse supposer qu’il désir t’aider à passer inaperçue, mais pourquoi ferait-il une telle chose ? Qu’est-ce que le shérif peut bien avoir derrière la tête ? Il ne propose certainement pas cela par pure bonté. Mais as-tu vraiment d’autre choix de lui obéir ? À toi de voir.




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Amélia B. Russell

Amélia B. Russell
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Mar 17 Déc - 10:59


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FT. @Joseph Russell




Sans que la brune ne puisse rien y faire, le coup de feu était parti tout seul. Son doigt avait surement pressé trop fortement la détente sous l'impact brutal et insoupçonné de son dos contre le sol froid et humide.

A présent, la jeune femme regardait, presque hagard, son beau-frère étendu sur le sol. Si la situation n'avait pas été si tragique pour la belle brune, celle-ci aurait surement ri de l'expression étonnée du shérif qui porta, incrédule, ses doigts au niveau de sa blessure. Fort heureusement, la balle semblait l'avoir touché à l'épaule. Même si le sang coulait, avec des premiers soins et en écartant une éventuelle infection, il n'en mourrait pas.

Fascinée par le sang qui se mélangeait à la terre sous le corps de l'homme qui tentait de se redresser, Amélia portait toujours sa carabine à la main, la tenant distraitement par la crosse. Enfin, le chapelé de juron prononcé par Joseph la sortit de sa léthargie. Eh oui, elle lui avait tiré dessus, aussi étonnant cela puisse-t-il paraître.

« C'est de TA faute, espèce d'abrutit... Je t'avais demandé de ne pas bouger ! » fut la seule chose à peu près intelligente que la jeune femme au regard si séduisant trouva a dire.

Lâchant son arme, Amélia se mit en quête d'un linge, ou d'un mouchoir, qui pourrait servir de point de pression afin d'endiguer l'hémorragie et d'éviter que cet homme odieux ne se vide de son sang comme un animal sauvage à même le sol. Bredouille, la brune finit par sortir sa dague un bref instant et amputer le jupon qu'elle portait sous sa robe de quelques centimètres de tissu. Putain, en plus d'être stupidement insupportable, son beau-frère lui coûtait cher !

Se rapprochant du shérif qui était entre deux parvenu à s’asseoir contre un des murs de la ruelle, la future maman s'accroupit à ses côtés et attrapa le poignet de l'homme pour retirer la main qu'il maintenait toujours sur sa blessure.

« Attend, laisse-moi faire. » lâcha-t-elle d'un ton neutre tout en l'écoutant lui dire qu'elle avait commit une belle erreur.

Amélia jeta un rapide coup d’œil au trou béant et se mordit la lèvre. Elle voyait la balle. Joseph allait devoir se la faire enlever... Délicatement, presque trop tendrement de peur de lui causer encore plus de douleur, la jeune femme déposa le tissu sur la blessure. Il ne tarda pas à se tâcher de sang.

« Tiens ça fermement appuyé. » lui ordonna-t-elle. « Tu es vraiment stupide Joseph, je n'ai pas l'intention de te tuer ! Je n'ai rien demandé, c'est toi qui as refusé de me laisser partir... Tout ce que je souhaite, c'est disparaître. Ta mort n'aura aucun autre impact sur moi que d'alourdir ma conscience. » continua la jeune femme avec plus de colère.

En entendant le shérif glousser, le ventre d'Amélia se serra. Une décharge d'adrénaline la parcouru : cela n'augurait rien de bon... Vraiment pas. Mais il avait raison... Elle les entendant aussi désormais. Les gens. Les badauds, les passants, la foule, la populace... Peu importe leur nom, mais des témoins potentiels de son crime... Et ils étaient nombreux !

Prise de panique, la jeune femme se releva précipitamment et saisir son arme qu'elle rangea sous sa cape, comme à l'accoutumée. Elle tourna sur elle-même à la recherche d'un échappatoire : la ruelle était un cul de sac, mais peut-être trouverait-elle un passage ou une échelle ?

Lancé de dé:


Dans un soupir, la brune n'eut d'autre choix que de voir la vérité en face. Aucune sortie, aucun échappatoire n'était possible pour elle. Elle n'avait pas d'autre choix que celui d'écouter son beau-frère, de lui donner ce malin plaisir et de se soumettre à sa bonne volonté, aussi jouissif pour lui cela serait. Au moins, il lui avait momentanément offert son aide... C'était déjà ça.

Amélia grogna et attacha plus fermement son arme à la lanière de cuir prévue à cette fin. Obtempérant contre son gré, la jeune femme s'accroupit et aida Joseph à passer un bras autour de son épaule pour l'aider à se relever. Son ventre, pourtant encore peu visible sous la couche de vêtements, la gênait dans la manœuvre : elle ne pouvait pas se baisser à sa guise.

« Joseph, s'il te plait, met-y un peu du tiens... Je n'aurai pas la force de te relever sans un peu d'aide » grogna-t-elle sous l'effort.

Une main autour du dos de Joseph, l'autre sur son avant bras, la future maman se démène pour l'aider à retrouver une posture verticale. Elle savait que cet élan de générosité de la part de son beau-frère cachait quelque chose. Mais elle n'avait pas le choix... Elle priait simplement que personne ne la reconnaisse, mais ayant vécu de longues années à Valentine, c'était peine perdue.

Ayant enfin réussi à mettre le shérif sur pieds, elle conserva un bras autour de lui pour maintenir son équilibre, alors que son autre main se posa instinctivement sur son ventre. Elle avait besoin de souffler un peu, mais pour rien au monde elle ne pouvait demander cette faveur à l'homme sans lui avouer pourquoi.

Ventre d'Amélia : :

Sous pression pour la suite des événements, Amélia se demanda si le shérif allait la trahir ou s'il allait vraiment la couvrir... De la part de l'homme, le premier cas ne serait pas gratuit, loin de la... Mais seul le futur proche pourrait lui donner les réponses qu'elle cherche tant.




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Purgatory

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Mar 17 Déc - 10:59
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