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Amélia B. Russell

Amélia B. Russell
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Lun 25 Nov - 22:16


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FT. @Wesley Russell


A few months earlier


Assise devant sa coiffeuse, Amélia s'apprêtait. Aujourd'hui était un grand jour pour les femmes comme elle, et elle se devait d'être présentable afin d'aller défendre ses droits sur la place publique. Devant tous les habitants de Valentine. Femmes, mais aussi hommes. Cette manifestation promettait d'être animée : il y avait toujours un représentant du sexe masculin pour venir élever la voix contre l'élévation des femmes dans l'échelle sociale.

Pour la belle brune, la marche d'aujourd'hui était l'accomplissement de ses actes, mais aussi de ses idéaux : elle seconderait dans quelques instants la femme qui mènerait le groupement féminin à travers les rues de la ville.

Les mains délicates de la jeune mère fermèrent le dernier bouton de son chemisier noir. Dans le but de paraître plus mûre, Amélia avait relevé ses cheveux en un très chic chichon lâche. De même, la femme de l'adjoint au shérif s'était maquillée en conséquence : discret, mais redoutable.

Un petit coup d'oeil à l'extérieur apprit à la jeune femme que le soleil était haut dans le ciel, il ne tarderait pas à décliner. Il devait être non loin de 13h30, il fallait qu'elle se presse afin de rejoindre ses compagnes de marche à l'heure. Rejoignant le salon, elle s'adressa à son époux.

«Wesley, je serai de retour dans deux petites heures. Je m'en vais quérir des nouvelles de Dolorès afin de maintenir notre amitié. Je te ferai savoir lorsque je serai rentrée.»

Sans attendre de réponse, Amélia s'éclipsa.




45 minutes later...


«Le pouvoir aux femmes !! Le pouvoir aux femmes !!»

Bon, ok. La manifestation venait de déraper. Devant les pics verbaux de ces messieurs, la phrase initiale Le pouvoir partagé aux femmes venait de se transformer en Le pouvoir aux femmes. Qu'importe. Le résultat était similaire : du pouvoir, et des femmes.

Scandant avec ferveur ces tirades féministes, Amélia n'avait pas prêté attention à l'homme qui s'était rapproché du groupe composé d'une dizaine de femmes en colère contre le système actuel. Son mari. Son très cher époux conservationniste et macho. Amélia continuait de porter de la voix et de gesticuler en coeur. Elle replaça une mèche de ses cheveux ébènes au moment ou son regard se posa sur l'homme à moustache.

«Le pouvoir aux femmes !! Le pouvoir aux... euuhm... femmes.»

Soudain sans voix, elle baissa les yeux une fraction de seconde. Puis, ses pupilles se figèrent dans celles de son mari, le défiant ouvertement du regard. La jeune femme rebelle redressa la tête, levant légèrement le menton et lui offrit le plus beau des sourires. Un sourire presque charmeur, mais lourd de sous-entendus. Les habitants de Valentine savait qui elle était, avec qui elle était mariée. Son époux devait avoir si honte de la voir fièrement dressée sur le haut de cette charrue !

Ne le quittant pas des yeux, Amélia se remit à scander les valeurs des femmes et les droits auxquels elles prétendaient.




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Wesley Russell

Wesley Russell
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Mar 26 Nov - 20:40

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FT. @Amélia B. Russell


Dans le fauteuil du salon, je profitais de l’un de ces rares moments de repos. Je n’ai jamais été du genre à rester assieds sur mon cul pour des heures à plus finir. La vie réclame le travail, surtout pour un homme qui doit subvenir aux besoins de sa famille. Bien sûr, je n’ai jamais prétendu que la vie d’une femme est de tout repos, elles ont aussi des tâches et des responsabilités qui se font ressentir lorsqu’elles manquent de les couronner. Comportement qui prenait malheureusement de l’ampleur, même le journal en témoignait; les lettres grasses résumant les activités des militantes féministes avaient su dessiner une grimace sur mon visage. Les écrit annonçant un événement en leurs faveurs, eux, avaient su me relever du fauteuil et me guider vers le poêle à bois où ces écrits à la con avaient eu l’honneur de partir en fumé; ce qui ne m’avait aucunement contenté. C’est donc mon air de bougon qui avait accueilli l’arrivée de ma femme au salon.

« C’est bon. »

Grognais-je suite à ses paroles annonçant une petite visite chez ma nièce dont elle avait le malheur de côtoyer. Pas que j’avais un truc contre Dolorès, je me foutais un peu de son existence pour être honnête, c’est surtout son père, Joseph, que je souhaitais éviter à cette période mais bon… de toutes ses habitudes auxquelles je m’opposais, c’était sans doute la meilleure qu’elle avait prise et c’est un truc que j’étais capable d’accepter; après ça on me dira que je ne mettais pas assez d’eau dans mon vin ! Bêtises ! Vous réalisez qu’elle avait tourné le dos avant même que je lui réponde ? Comme quoi son mari n’avait aucun mot à dire sur la nature de ses sorties; ce comportement m’agressait mais pour cette fois, j’avais laissé passer l’envie de la corriger.


*****


C’est avec un goût de vomi à la bouche que je m’avançais vers le groupe de femmes enragées qui gueulaient pouvoir à leur espèce mais je ne pouvais pas rester caché chez moi en sachant ce qui prenait place. Comment notre espèce survivra-t-elle si nos femmes s’amusent à crier à pleine gueule dans les rues plutôt que de faire des enfants et prendre la peine d’en faire des gens sensés ? Si l’homme veille aux tâches du présent, c’est à la femme de mouler le futur et ce dont je témoignais n’avait rien de rassurant; à ce rythme-là, le futur assurait le débordement des institutions pour attardés mentales. Si j’avais l’intention de faire entendre mon opinion pacifiquement, le peu de calme et de tolérance que j’aurais pu avoir avait pris la poudre d’escampette en apercevant ma femme dans la foule. Pire encore – elle n’avait même pas honte de chanter ses bêtises en me regardant droit dans les yeux. Sans parler du fait qu’elle m’avait menti, elle avait complètement dépassé les bornes !

« Qu’est-ce que tu fous là, connasse ?!! » Gueulais-je, fou de rage, en ignorant la réaction des femmes scandalisées qui inspiraient un bon coup comme si quelqu’un avait été abattu sur les lieux.

C’est sans plus hésiter que je l’ai agrippé par le bras. Déterminé de la ramener à la maison, j’ai voulu la soulever comme un gros sac de patates moisies. Déjà nourri par l’adrénaline de l’événement, le regroupement de femmes s’était aussitôt retourné contre moi en criant de la relâcher. Les boutons de ma chemise n’auront plus jamais été les mêmes dus à ces connasses qui ont failli arracher les vêtements de mon dos pour me retenir. Faut croire que leur mari manquait vraiment à la tâche mais moi je n’avais pas l’intention de rester passif.

« C’est ma femme, bordel de merde ! Laissez-nous passer ! »


Ce n’était pas l’envie de frapper qui me manquait, je ne doutais pas que je parviendrais à me frayer un passage parmi ces petits êtres fragiles si je m’y mettais mais c’était exactement ce qui me retenait; le fait que j’avais été élevé à voir les femmes comme des êtres faibles qui dépendaient de l’homme pour survivre mais de qui l’homme dépendait pour exister. Pour ce que j’en sache, certaines d’entre elles portaient peut-être même une vie en elle et passer à l’attaque aurait assurément fait de moi un monstre mais leur manque de respect était ce qu’est la pleine lune pour le loup-garou.

« Amène-toi avant que tes copines se prennent une baffe ! »
Lui ordonnais-je en espérant que son obéissance calmerait la foule… si elle pouvait, pour une fois, en faire preuve.



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Amélia B. Russell

Amélia B. Russell
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Mer 27 Nov - 15:13


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FT. @Wesley Russell


Amélia grogna en voyant son cher époux s'approcher d'elle, furieux. Il jouait des coudes pour traverser la foule qui s'était amassée autour des militantes. Pour être tout à fait honnête, elle avait peut-être un peu trop tiré sur la corde aujourd'hui. Tout d'abord le mensonge, puis cette manifestation... Oui, le sourire narquois avait surement été de trop.

Lorsque la poigne dure et sévère de Wesley se referma sur son avant-bras, la jolie brune étouffa un cris de douleur. Ok, elle avait dépassé les bornes, mais son homme aussi y allait fort en la brutalisant physiquement. L'agripper, ainsi, en public, sous les yeux de dizaines de femmes outrées... C'était très loin d'être exemplaire...

Suivant le mouvement de Wesley qui la tira brutalement en avant, Amélia chuta plus qu'elle ne descendit de plein grès l'estrade sur laquelle elle était perchée. Elle tenta comme un beau diable de se défaire des doigts accusateurs de son époux. Et en l'entendant l'appeler connasse, elle fulmina de plus belle. Quel gougeât !

«Mais, lâche moi ! Wesley, lâche moi, tu me fais mal !»

Les femmes autour d'elle tentaient de lui venir en aide, ce qui eut don d'énerver encore plus le futur adjoint du shérif. Il forçait le passage et elle comprit qu'il se retenait de ne pas frapper la gente féminine qui protestait. Il le lui dit d'ailleurs quelques secondes plus tard. Soudain prise de remords, elle tenta de calmer les foules en suivant son époux vers des zones beaucoup plus calme.

«Mesdames, ne vous inquiétez pas. Je serai des vôtres à la prochaine marche.»

Sur ses paroles, Amélia se défit de l'emprise de Wesley en tirant d'un coup sec, dégageant ainsi son poignet tuméfié par la force de l'homme.

«Non mais t'es malade ! Wesley, ne t'avise plus jamais d'agir ainsi.» explosa enfin la jeune femme un peu plus loin, les yeux emplis de larmes de rage.

Elle frotta avec douleur son poignet abîmé dans son autre main tout en foudroyant son mari du regard. C'en était trop, en quoi ne pouvait-elle pas se battre pour ses idéaux ? Lui faisait bien ce qui lui chantait de ses journées !




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Wesley Russell

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Lun 2 Déc - 2:00

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FT. @Amélia B. Russell


Si je ne ressentais aucune honte à l’entendre crier que ma poigne lui faisait du mal, c’est que j’étais complètement englouti sous le poids d’émotions beaucoup plus lourdes à porter. Ces événements féministes; là n’était pas les valeurs que je supportais et le simple fait qu’elle y participait nuisait largement à ma réputation. Je voulais la tirer de là avant que les dommages ne soit trop grand mais ses déclarations ne faisait que creuser la tombe de mon image de mec sensé et à la voir allez, elle était sans doute impatiente de l’enterrer au fin fond du sol terrestre. Si elle se résignait tout de même à vouloir me suivre, le commentaire qu’elle délégua à ses copines était loin d’être aussi accommodant. Pourquoi leurs promettre son retour alors qu’elle voyait clairement que je n’approuvais pas ? Cette femme n’avait absolument aucun respect envers son mari. Je m’étais réconforté en me disant que tôt ou tard, ces dames réaliseront, tout comme moi, qu’Amélia était une sale petite menteuse parce que je n’avais absolument pas l’intention de lui permettre de réaliser cette promesse ! Inutile de réciter ce fait publiquement, je m’étais tue même lorsqu’elle se libéra de mon emprise; l’important c’était qu’elle quitte ces lieux,  même que c’était préférable qu’elle ne me force pas à la porter mais je savais que la bataille était loin d’être gagné avec cette femme démoniaque… si j’étais un parfais chrétien, j’aurais sans doute tenté l’exorcisme. Qui sait ? Ça aurait peut-être marché. Nous voilà à peine à l’écart de la foule qu’elle se permettait déjà de me faire la morale comme si vraiment elle avait un mot à dire sur les gestes que je posais.

«De quel droit m’interdis-tu d’agir comme il ce doit ?! Je suis ton mari, tu l’as oublié ?! Le mari à qui tu te permets de mentir pour aller chanter ‘’alléluia, vive les femmes’’ en pleine rue comme si t’avais pas déjà assez l’air folle !» Gueulais-je en claquant le cul d’un cheval qui attendait sans doute le retour de son maitre, attaché au pied d’un poteau quelconque. Le cheval s’était mis à gueuler, naturellement, je n’étais pas exactement tendre lorsque j’étais en colère. «Même le cheval te trouve folle !» Rajoutais-je en témoignant de sa réaction.

Son regard rageur ni même ses larmes allaient savoir m’attendrir; il faut dire que j’ai toujours eu un caractère explosif, je suis un mec sensible quoi, j’y peux rien. Les deux bras en l’air, je m’étais laissé emporter par une vague de colère et rien n’allais l’empêcher d’inonder le secteur, encore moins ce cheval à la con qui rêvait sans doute de me refiler un coup de sabot.

«Tout s’que je veux c’est une femme qui fait son foutu boulot ! Je me fends le cul au travail pour subvenir à nos besoins et c’est comme ça que tu me remercie ?! Tu me fais passer pour un con qui est même pas capable de satisfaire sa famille alors que c’est toi qui n’a même pas été foutu de nous donner un fils ! Tu réalises ça ? T’es trop conne ? Ou tu t’en fiche complètement !?»


Évidemment, c’était la colère qui parlait. Le fait que ma femme me manquait de respect était vraiment accablant pour un mec qui n’a jamais eu le respect dont il méritait mais la vérité c’est que je détruisais moi-même les notions auxquels je m’accrochais en tentant de leur donner forme… J’étais vraiment le plus pourri des artistes et je détestais ce fait encore plus que je l'ai détesté à ce moment-là.



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Amélia B. Russell

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Mar 3 Déc - 11:50


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Amélia avait finalement consentit à suivre son époux dans le dédale des rues de Valentine, surement en direction de leur demeure. Il déblatérait des propos de plus en plus dégradants à son égard, avec une telle colère que la brune elle-même n'osait l'interrompre par de quelconques protestations.

Alors qu'il parlait, elle l'analysait du regard. Ce physique bourru d'homme viril, ce visage quadragénaire au teint halé par l'air extérieur et l'exposition au soleil, ce crâne parsemé de cheveux bruns sur lequel était pour autant toujours fixé un chapeau de cowboy... Ce regard, dur, perçant, dégradant, qui la fixait avec honte, la faisant se sentir plus bas que terre...

Elle avait partagé de longues années de vie avec cet homme, Amélia ne pouvait pas dire l'avoir un jour aimé, mais elle ne l'avais en tout cas jamais détesté et elle devait reconnaître avoir déjà passé quelques rares bons moments à ses côtés. Aujourd'hui, en cet instant, ses sentiments à son égard venaient de changer. Aujourd'hui, la jeune femme ressentait une telle colère, une telle rencoeur, une telle rage envers son époux qu'elle se sentait capable d'en venir aux mains.

Alors qu'elle bouillait intérieurement, les poings serrés à s'en faire entrer les ongles dans les paumes des mains, elle éclata en sanglots lorsqu'il l'insulta de folle et en prit l'étalon qu'il venait de frapper pour témoins. Ces larmes n'étaient pas de la tristesse, c'était des pleurs de rage, de désespoir, d'incompréhension totale entre les deux individus.

Se mordant la lèvre inférieure à sang pour faire taire toute tirade déplaisante avant qu'elle ne franchisse les barrières de sa si belle bouche, Amélia explosa littéralement lorsque Wesley enfonça encore le clou en abordant le sujet des fils qu'elle avait été incapable de lui donner. Son regard habituellement si calme était enflammé par la haine. La jeune femme ne s'était jusqu'alors jamais retrouvé dans un tel état de rage.

Plongée dans un état plus que second, les doigts de sa main droite s'enroulèrent autour du manche sculpté de sa dague. Elle la sortit de son fourreau d'un geste rapide et précis alors que sa main gauche agrippait le bras de son très cher époux afin de le retourner vers elle tout en le déséquilibrant. Alors, elle le plaqua contre le mur non loin, la lame mortellement tranchante de son arme blanche contre la peau si fine et sensible de son cou mal rasé.

«TU LA FERME !!» Hurla t-elle toujours en pleurs. «Tu ferme ta PUTAIN de gueule Wesley !!» continua-t-elle en appuyant davantage la dague contre la gorge de l'homme.

Consciente de ne pouvoir maintenir l'homme longtemps dans cette position qu'il ne tenait surement que grâce à l'effet de surprise, elle continua sur le même ton effronté, blessé, en rogne.

«Maintenant, tu vas m'écouter attentivement, espèce d'ordure. Je te hais Wesley. Je te déteste à un point que ton petit cerveau de la taille d'un poids ne saurait l'imaginer. Pourquoi m'avoir épousé ? Pour ma beauté ? Tu aurais du réfléchir plus longuement aux conséquences de la chose.»

La jeune femme décala la lame pour pouvoir se pencher plus près de son oreille.

«Je vais te dire un truc, sale bon à rien. Sans moi, ton existence serait tout autre. Mais avant de vouloir une femme dévouée, met toi dans le crâne que tu vas devoir me traiter comme une femme tout court ! Pas comme une catin. Pas comme un animal. Encore moins comme un esclave ou un objet de ton choix et sans valeur. Je suis un être humain Wesley, une femme, avec des valeurs et des sentiments, des idées et un avenir. Je suis ton égal sale con, un jour tu t'en rendras compte. En attendant, compte sur moi pour faire de ta vie un enfer tant que ça ne sera pas le cas. »

Inspirant une grande bouffée d'air après cette tirade prononcée d'une traite, la jeune femme serra davantage ses doigts autour du bras de son mari. Pas pour le blesser, non. Plutôt pour stabiliser sa propre position : l'émotion avait été pour elle si intense que la tête lui tournait alors que l'adrénaline retombait peu à peu.

«Ah, une dernière chose puisqu'on en est aux confidences, mon époux chéri. Et si c'était toi qui avait été incapable, par ton comportement de salaud invétéré, de TE donner un fils ? Réfléchis sur la question, peut-être comprendras-tu.»

Calmée, vidée de toute énergie, Amélia rengaina sa dague. Peut-être t'avait-elle légèrement coupé, comme aurait pu le faire un barbier avec son rasoir ? Peut-être vas-tu la rattraper, lui faire payer ses mots ? Seul l'avenir le lui dira.




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Wesley Russell

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Dim 8 Déc - 11:35

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Prétendre que Wesley était surprit lorsque sa femme se retourna contre lui en le plaquant au mur pour le menacer d’une dague serait peu dire… Il était complètement bouleversé, sur le choc ! Comment osait-elle ? Elle était complètement cinglée ! Et si les passants les voyaient ainsi ? Quelle genres d’idées ramèneraient-ils jusqu’à chez eux ? Quel genre de rumeurs inonderait les rues au lendemain ? Lui, qui se préoccupait de ces choses-là resta pourtant immobile, paralyser par la haine que projetait son épouse envers lui. Alors que le sang coulait subtilement au long de son cou, il l’écouta prononcer des paroles qui le déchirèrent de l’intérieur mais cela… il ne pouvait surtout pas le démontrer.

« Tu me pose vraiment cette question ? » Souffla-t-il dès qu’elle lui demanda pour qu’elle raison il l’avait marié.

Dans un sens, il n’avait aucune explication à lui livrer; les gens se maries, fondent une famille, vive un peu et meurts. C’était le cours de la vie mais la vérité est qu’il n’avait pas exactement une filé de femmes à plus finir prêtes à se marié à lui. Sa situation était plutôt misérable avant de rencontrer les Braithwaites et le tout semblait être une porte de sortie vers un avenir prometteur. Sa beauté ? Pas qu’il s’en fichait complètement mais il ne pouvait dire que c’était sa première motivation. Par contre, il pouvait encore moins lui admettre la misère du passé.

« T’aurais préféré que je t’épouse par pitié parce que t’étais moche ? » Détourna-t-il.

Peut-être avait-il réalisé que son agressivité ne rapporterait jamais la victoire dont il recherchait tant. Elle pouvait prendre ce moment de gloire si elle le souhaitait, il ferait en sorte qu’il s’agisse du dernier mais pour cela, le calme devait reprendre place. Ses paroles confirmèrent ce qu’il savait déjà; il devait agir. Cette fois, elle avait vraiment dépassé les bornes et si les années de crises et d’injures l’avait conduit jusque-là, peut-être était-il temps de tenter une nouvelle approche ? Le fait qu’il en soit là était dépressif mais… elle prouvait bien qu’il devait faire cette chose à laquelle il songeait depuis des mois déjà et dont elle ne tardera pas à découvrir.

« J’ai toujours eu l’impression que c’était exactement comme ça que je te traitais. » Répliqua-t-il lorsqu’elle affirma qu’il devrait la traiter comme une femme. « Tu devrais reconsidérer ta chance, ya des institutions qui soigne les femmes comme toi et des mecs qui perdrait pas une seconde à enterrer le problème si tu vois ce que veut dire, et c’est de MA vie que tu veux faire un enfer ? Considérant tes nombreux problèmes mentales –heu- d’attitudes, je t’ai traité comme une putain de reine ! »

Évidemment, Wesley n’avait pas l’habitude de se reprendre sur ses injures, la rabaissant généralement ouvertement, au moins on pourrait dire que cette fois il faisait un peu plus d’efforts mais les raisons n’étaient pas aussi honnêtes qu’on pourrait l’espérer.

« Je vais y penser. »
Conclu-t-il en se passant la main au cou qui venait tout juste de perdre son statut d’otage. « Mais si je pouvais me reproduire tout seul, je pense que ça serait déjà fait. »

Récoltant le sang qui avait coulé de la petite coupure dont elle lui avait légué, il tendu la main recouverte d’une quantité infâme du liquide vers elle.

« T’insiste vraiment que c’est toi la victime ? » Blagua-t-il ou du moins, il tentait. Son ton de voix trahissait sa colère mais malgré cet indice, on pourrait peut-être croire qu’elle l’avait dompté même si en vérité, ce n’était que l’impression dont il souhaitait lui donner afin de faciliter sa véritable réplique.

« J’en ai marre de cette rivalité, c’est pas le genre de relation que j’espérais avoir avec ma femme et tu sais que je suis pas doué avec les mots. Je connais un mec beaucoup mieux placé pour ça, il pourrait nous aider à mettre des choses au clair, tu voudrais pas qu’on aille le voir ? Ou tu préfères qu’on finisse par s’entre tuer ? T’étais un peu trop près du morceau à mon goût cette fois. »

Il priait qu’il n’ait pas besoin de la conduire jusque-là de force. S’il n’hésitait pas à gueuler et fracasser des trucs entre les quatre murs de leur demeure, il raffolait beaucoup moins des scènes à découvert dont chacun se plaisaient sans doute à juger comme si vraiment ils étaient meilleurs que lui. Attentant sa réplique, il nourrissait l’illusion qu’elle avait bien un choix mais en réalité, il n’avait pas du tout l’intention d’accepter un refus. De gré ou de force, il l’a trainera jusqu’à cet endroit où il espérait pouvoir dresser cette rebelle en furie une bonne fois pour toute !




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Amélia B. Russell

Amélia B. Russell
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Mar 10 Déc - 16:49


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En agissant aussi violemment, Amélia était bien trop bouleversée pour espérer savourer ce moment. Voir la surprise, la stupeur même, dans les yeux de son mari ne l'avait même pas fait sourire. C'était la première fois qu'elle se rebellait de la sorte, qu'elle lui mettait littéralement le couteau sous la gorge, pour ainsi dire.

Pour sa décharge, Wesley la poussait à bout... Ses piques incessantes, ses insultes à tout va, ses petites phrases qui la rabaissaient sans cesse... Elle n'en pouvait plus. Il fallait que tout cela cesse, et vite. Cette intrusion perpétuelle dans ses libertés, cette constante maîtrise de ses moindres faits et geste... Amélia devenait folle. Elle qui n'aspirait qu'à faire valoir les droits des femmes, son époux dépassait réellement les bornes à lui répéter chaque jour qu'elle était pour lui une honte car elle ne tenait pas sa place correctement.

Désormais à un petit mètre de distance de l'homme, la jeune femme tentait de se calmer. Elle essayait de faire taire cette angoisse grandissante dans son esprit, et de ralentir les battements saccadés de son coeur.

D'ailleurs, celui-ci se serra lorsque Wesley prit la parole. Cette manière qu'il avait de détourner le sérieux d'un propos pourtant important en y répondant avec sarcasme... Non, définitivement, il n'avait pas pu épouser la jeune femme par pitié car elle était moche. Plus jeune, elle était courtisée par plusieurs hommes, mais son père avait décidé de confier la main d'Amélia à celui-ci, sans plus d'explication.

A l'époque, les mariages d'amour étaient très rare. Mais souvent, les gens finissaient par développer, si ce n'est une certaine habitude à la vie commune, de la tendresse ou encore du respect. D'autres finissaient même par tomber amoureux l'un de l'autre. Malgré les essais du début de leur relation qu'avait pu faire Amélia, rien de tout cela n'était arrivé dans leur couple. Ensemble, ils n'étaient qu'un ramassis de disputes, d'irrespect et de colère. Cependant, en société, lorsqu'ils étaient invités à droite ou à gauche, il fallait donner le change et jouer au petit couple parfait.

La jolie jeune femme sortit de ses pensées lorsque son époux lui déclara qu'il pensait pourtant la traiter tous les jours comme une femme. Etait-il en train de lui dire qu'elle se plaignait d'aise ? C'est bien ce qu'il lui sembla...

« Une femme n'est pas que faite pour écarter les cuisses lorsque son mari veut se soulager... » grogna-t-elle presque entre ses dents. « Enfin, à la fréquence à laquelle tu me touches, il est tout à fait normal que nous ayons une fille unique » railla-t-elle encore plus bas, chuchotant presque.

La jeune femme ne savait pas si Wesley l'avait entendu ou non. Mais dans le fond, tout ça lui importait peu, sa décision était prise. Elle partirait à la moindre occasion, en emmenant avec elle leur fille de 16 ans.

La brune aux cheveux ondulés manqua de s'étouffer lorsque l'adjoint au shérif mentionna la chance qu'elle avait d'être avec lui plutôt que dans un asile ou avec un homme qui n'aurait pas hésiter à "enterrer le problème". Elle rêvait ou il venait de la menacer ? Mais oui, comme elle était chanceuse d'avoir un mari avec le QI d'un escargot écrasé sur la chaussée par un fiacre. Quelle joie pour elle de se faire brimer quotidiennement, d'être rabaissée, d'être violentée psychologiquement. Mais, comment ne pouvait-elle pas être contente de passer pour une moins que rien ? D'écarter les cuisses quand il en avait envie ? De s'occuper de leur demeure et de lui faire des enfants lorsqu'il le désirait ? Merde alors, quelle joie tout cela !

Pour la première fois depuis un petit moment, la jeune femme finit par sourire lorsque son mari porta la main à son cou pour y effleurer la coupure qu'elle venait de lui infliger. Il tendit ensuite dans sa direction ses doigts légèrement ensanglantés et lui demanda si elle était sure d'être la victime dans l'histoire. Le sourire qui dévoilait actuellement ses dents était un des plus sincère qu'elle lui ait adressé ses dernières années, il renvoyait presque de la tendresse. C'était sa manière à elle de s'excuser, de lui montrer qu'elle avait dépasser les bornes en l'attaquant physiquement, mais qu'elle le remerciait d'avoir calmer le jeu plutôt que de s'être énervé.

« Estime toi plutôt heureux de pouvoir encore parler » répondit-elle sur le ton de la plaisanterie en lui donnant une légère pression de la main sur l'avant-bras.

La suite des événements la surprit au plus haut point. Son homme lui avoua en avoir marre de tous ces conflits qui les unissaient, de vouloir arranger les choses. Jusque là, la jeune femme était ravie. Mais bien vite, il lui parla d'un médecin ou de quelqu'un s'en rapprochant, capable de la soignée, de les aider dans leur couple. L'intuition de la jeune femme lui intima de se méfier. Ce n'était pas du tout une réaction normale pour Wesley, et cela risquait fort de cacher autre chose. Souhaitait-il la faire interner ? Ou pire, la faire disparaître ?

« Non Wesley, je ne veux pas aller étaler notre vie aux yeux de quiconque... Cette personne ne fera que réouvrir des blessures du passé... » répondit-elle. « Je n'irai pas. Mais si tu veux arranger les choses, nous pouvons essayer ensemble... »




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Ven 13 Déc - 11:36

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Wesley était bien d’accord avec Amélia sur certains points, notamment sur la fonction d’une femme dont l’existence ne servait pas qu’à servir son mari. Elles avaient des tâches beaucoup plus importantes que ça, des tâches qui veillaient au développement de générations futures. Si le problème n’était que son manque de perfectionniste quant au petit soin de la maison ou encore des talents de cuisinières moindre, les conflits auraient été moins persistants. Une femme qui faisait des efforts valait bien le respect mais la rébellion d’Amélia était la preuve du contraire. À ses yeux, la vie était un livre dont l’encre avait séché au dos des pages depuis des décennies et tenter de modifier son contenu était une trahison envers la race humaine.

« Tu penses vraiment que je pense comme ça ? » Souffla-t-il suite aux paroles incultes de sa femme.

Wesley avait bien entendu les chuchotements de cette dernière mais il avait préféré les ignorer. Se roulant les yeux derrière la tête, il n’avait aucune excuse à lui faire autre que lui rappeler son comportement dont il jugeait inacceptable mais, prenant compte des gestes quasi-meurtrier qu’elle venait de démontrer, il en était toujours à croire qu’il valait mieux garder les choses au calme pour le moment. N’importe quelle femme serait morte de honte d’avoir agi ainsi ! Les plus sensés d’entre elles se seraient agenouillés en implorant le pardon mais tout ce qu’elle lui livra fut un sourire… comme si elle se foutait de sa gueule ! Si vraiment c’était ainsi qu’elle demandait pardon, c’était complètement raté aux yeux de Wesley. Il hocha la tête, ravalant le morceau qui lui brulait la gorge lorsqu’elle affirma qu’il devrait s’estimer heureux de pouvoir encore parler. C’était peut-être lui qui avait initié les plaisanteries mais derrière ses blagues se cachait une toute autre émotion et il était un peu choqué de la voir suivre l’exemple si aisément sans même lui faire des excuses digne de ce mot !

Elle avait même le cran de refuser son offre ! Comme si elle n’étalait pas leur vie aux yeux de tous en gueulant ses bêtises dans les rues ! Wesley préfèrerai largement garder le tout secret, il avait horreur de révéler ses imperfections au grand jour mais c’était une chose qu’Amélia faisait déjà et il devait absolument la faire taire jusqu’à ce qu’elle trouve quelque chose de socialement acceptable à raconter !

« Comme tu veux. »
Mentit-il. « Mais va falloir en parler. Allez, rentrons à la maison, il a beaucoup trop d’yeux et d’oreilles pour discuter ici. »

Il passa la main doucement dans le haut de son dos, histoire de la guider gentiment vers leur demeure mais le tout n’était qu’une façade; Sachant qu’elle portait une arme sur elle, il allait se montrer patient, faire tomber sa garde afin de s’assurer de ne pas finir écorché vif. Ils ont bien dût faire quelques pats en direction de la destination avant que Wesley assume qu’elle ne s’attendrait plus à une réplique de sa part. À ce moment, il l’agrippa par la taille et la souleva de terre pour la déposer sur son épaule telle un sac de patate, tout en s’assurant de garder une main à l’endroit où il l’avait vu ranger sa dague pour l’empêcher de s’en emparer.

« Désoler chérie, mais ya pas façon que je puisse laisser ça passer, cette fois ! »

Il tourna les talons et ce dirigea vers une toute autre destination. Clairement, ce n’était pas à la maison qu’il avait l’intention de la ramener.

« Menacer ton mari comme ça et t’as même pas honte de toi ! Y’a une place en enfer pour les femmes comme toi ! »

S’écria-t-il en luttant contre elle pour la ramener jusqu’à destination. Les regards qui se tournaient vers eux alors qu’il traversait la rue, Wesley aurait beaucoup donné pour éviter cette humiliation publique mais pire encore serait de la laisser continuer ses bêtises ! Il se précipitait à toute allure afin d’éviter le plus de gens possible. Portant Amélia sur ses épaules, il avait failli trébucher à quelques reprises mais ils arrivèrent bien saint et sauf devant un bâtiment décoré d’une grande croix en bois. Alerté par le vacarme à l’extérieur, un petit regroupement de sœurs était venus leurs ouvrir la porte. Évidemment, Wesley avait contacté cette institution religieuse voilà déjà quelques semaines. Une institution qui affirmait être en mesure de rééduquer Amélia et faire d’elle l’exemple parfaite d’une femme modèle ! Fier et orgueilleux, l’homme avait choisi de délaisser cette idée mais les gestes qu’avait posés sa femme venaient de sceller l’entente.

« Ces femmes vont t’apprendre les bonnes valeurs et te sauvé des flemmes ! »

Affirma-t-il en les voyants débarquer pour l’aider à neutraliser la rebelle. Pas qu’il était un grand religieux, il allait effectivement à l’église pour une question d’apparence mais la religion jouait un rôle secondaire dans sa vie, surtout pour un homme de l’époque, mais il tentait de faire voir autre chose.

« Si tu coopère pas, je t’emmène direct à l’asile, tu comprends ? Tu vas rester ici et apprendre les bonnes valeurs.»

Rajouta-t-il en espérant la convaincre. Pas qu’il considérait l’asile comme une véritable option, pas pour l’instant en tout cas, mais elle aurait bien raison d’avoir peur de cet endroit et si elle pensait qu’il y emmènerait… Ça lui semblait être une raison valable de coopérer.



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Amélia B. Russell

Amélia B. Russell
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Lun 16 Déc - 11:18


What an event ! C61d6d79387f1efc8ae7a7f603bf4655

What an event !
FT. @Wesley Russell



Alors qu'elle refusait l'offre de Wesley avec plus ou moins de diplomatie, Amélia fut étonnée qu'il lui donne aussi rapidement raison. Habituellement, son comportement effronté aurait au moins mérité quelques assiettes cassées, jetées rageusement par delà la pièce à la manière d'un frisbee par son si cher époux colérique. Peut-être lui avait-elle fait peur, finalement. Comme quoi, toute lame, aussi aiguisée soit-elle, sait parler au plus têtu des hommes. Elle qui pensait être allée trop loin... Finalement, peut-être venait-elle d'enfin obtenir le salut tant désiré : le respect de son mari.

La jeune femme allait s'excuser pour son comportement outrageux. Elle cherchait les mots adéquates, tournant encore et encore dans son esprit les tournures de phrase afin de les façonnées à sa manière et de décrire au mieux les émotions qu'elle ressentant en l'instant. Son homme paressait calme, c'était peut-être le moment d'enterrer pour de bon la hache de guerre, s'il se sentait prêt à la traiter comme elle le souhaitait. De son côté, elle pourrait faire de petite concessions...

Mais Wesley coupa court à toute ses intentions louables au moment même ou il déposa la main sur les hanches de sa femme. De stupeur, la jolie brune manqua de s'immobiliser. Il y avait anguille sous roche. Voire même baleine sous gravillon. L'homme était trop calme comparé à son habitude. Il était trop doux. Trop impliqué. Ses mots étaient ceux que la jeune femme voulait entendre, mais en y prêtant plus d'attention, ils sonnaient faux dans la bouche de son mari.

Prenant sur elle, Amélia joint son pas à celui de son époux en direction de leur foyer. Peut-être comptait-il lui faire payer son insubordination en privé, dissimulés derrière les murs de leur demeure. Peut-être était-il si calme car il venait de décider de se débarrasser d'elle et d'enterrer son corps loin dans la forêt afin que nul ne la retrouve ? Il parait qu'un suicidaire trouve le bonheur de vivre quelques jours avant son passage à l'acte, soulagé de la décision prise. Peut-être en allait-il de même avec les meurtriers en devenir ?

Sur ses gardes, la jeune femme s'était néanmoins perdue dans ses pensées un bref instant. Ce court moment avait été suffisant pour que Wesley la saisisse et ne la soulève pour la jucher en travers de ses larges épaules. Amélia poussa un cris et commença à gesticuler, mais l'homme la tenait fermement et bloquait l'accès à sa dague. Pas con... Il avait retenu la leçon.

« Pose moi au sol ! Wesley !! Qu'est-ce que tu fais ?! »

Il s'excusa, lui indiquant que cette fois-ci, il ne laisserait pas son comportement impuni. La jeune femme continuait de se débattre en criant, mais rien ne semblait pouvoir arrêter son mari. Le changement de direction de celui-ci fut brutal, la jeune femme se cogna le visage contre le doc de son homme et grogna. Entre ses épais cheveux noirs ondulés, elle décelait le sol qui filait à vive allure. Mais bon dieu, où la menait-il ?!

Tout à coup, le sol changea. La boue et les cailloux furent remplacés par des pavés. Ils changeaient de zone... Le coeur d'Amélia se serra. Ils entraient dans la partie la plus ancienne de la ville, là ou se trouvaient les institutions comme l'école, l'hospice, l'asile et le couvent. La jeune femme redoubla d'énergie pour se défaire de l'étreinte de son mari.

« NON !! Non, Wesley, je t'en prie ! Repose moi ! Wesley, écoute moi ! Je t'en supplie, ne fait pas ça... JE SUIS DESOLEE ! »

La brune gesticula jusqu'à ce que l'homme s'immobilise. Là, elle entendit une sorte de cavalcade. Plusieurs semelles foulaient le sol pavé. Étrangement, elle ne se sentit pas soulagée du tout, au contraire. Son intuition lui disait que ces gens n'était pas là pour l'aider à s'échapper.

Wesley la posa au sol et Amélia fut saisit aux bras et aux épaules avant même qu'elle n'ait eu le temps de bouger le petit doigt. Elle fixa son mari avec toute la haine qu'elle éprouvait pour lui en l'instant. Les larmes silencieuses dévalaient ses joues.

« S'il te plait Wesley... Je t'en prie...  » pleurnicha-t-elle. « Tout mais pas ça... ».

Amélia avait déjà entendu parler des couvents. Si elles ne parvenaient pas à la "soigner", ses femmes l'enverraient par la suite à l'asile, ou on lui trouerait à coup sur la tête pour en faire sortir toutes ses valeurs et idées. Son époux était un monstre de la laisser là...

Le coeur de la jeune femme se brisa une nouvelle fois lorsque Wesley lui dit l'amener à l'asile lui-même si elle n’obtempère pas. Elle releva la tête et soutint son regard en se redressant. Elle était misérable, mais fière. La jeune femme redressa le menton dans un air de défis et inspira profondément avant de cracher au visage de son époux.

« Tu n'es qu'une ORDURE ! Dégage ! Laisse les me briser en toute impunité ! Sale traître ! »

Totalement perdue mentalement, Amélia ne trouvait même plus la force de se débattre lorsque les soeurs lui nouèrent les mains. Elle continuait de soutenir le regard de son époux, mais elle savait que le pire était à venir... Elle ne ressortirait pas de cet endroit indemne.




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