À cette époque, la lutte contre le crime est la responsabilité des shérifs, qui gèrent chacun un comté. Il est de leur devoir d’engager des hommes de loi pour protéger la ville. On publie des avis de recherches tout en offrant une prime pour la capture des criminels. Des chasseurs de primes s’engagent régulièrement dans cette tâche et sont souvent connus des autorités.

Il n'est pas impossible d'exiger la tenue d'un procès, qui pourra être organisé en cas de doute sur la culpabilité de l'individu. Ils n'ont toutefois rien d'impartial, et il arrive régulièrement qu'on cède au verdict que scande la foule.

Les prisons n'ont que de minuscules cellules munies d’un lit inconfortable et d’un pot de chambre; la plupart des prisons partagent le même bâtiment que le bureau du shérif. Les conditions de détention sont déplorables. Les prisonniers sont attribués à divers travaux forcés : travail à la mine, construction de chemins de fer, casseurs de roches, etc. En ce qui concerne les crimes majeurs, la peine de mort est toujours de mise et elle se fait par pendaison. Ces mises à mort sont publiques, afin de décourager les citoyens de commettre des crimes graves.